Après quelques millénaires, la réponse de l’homme à l’interpellation du Seigneur ne semble pas avoir beaucoup changé. Vingt siècles d’évangélisation n’ont pas permis à l’homme de comprendre qui il est. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu il a laissé se développer en son cœur le virus que le malin y a insidieusement déposé. L’orgueil, la cupidité, la jalousie, l’envie, le mensonge le pervertissent. Ce triste cocktail le conduit inexorablement à des situations désastreuses et notamment aux guerres qui ont dévasté l’humanité depuis son origine.

 

L’homme n’arrive pas - sauf exceptions, et reconnaissons qu’il en existe - à entrer dans le vêtement de sainteté préparé pour lui par son Créateur de toute éternité. Peut-être tout simplement parce qu’il s’imagine qu’à force de volonté il se sanctifiera, créant ainsi, lui-même, ce vêtement parfait.

 

 

Ces deux paroles de Jésus résument en une saisissante synthèse le fruit de l’Evangile, de la Parole, de la Promesse. Accueillons leur contenu, laissons-le agir en nous avec une confiance totale. Faisons nôtres les paroles de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix : « Le silence de l’âme vaut mieux que mille paroles » et nous pourrons devenir ce que nous sommes : icônes de Dieu.

 

Henri Faucon