Son origine remonte à plus de cent ans. Au commencement, aux U.S.A., des femmes courageuses éclairées par leur foi ont pris conscience de la misère de leur temps ; scandalisées par cette situation, elles appellent à célébrer une journée de prière et s’engagent pour prier et agir : ce sont dès l’origine les deux piliers du mouvement.
Au cours de son histoire, la journée de prière s’étend dans d’autres pays de langue anglaise, puis au monde entier, et prend en 1927 le nom de journée mondiale de prière. Le fait que, dès le départ, cette prière s’est voulue œcuménique, est une des raisons de son rayonnement.
En 1968, est fondé le comité international de la J.M.P. qui fixe la célébration le 1er vendredi de mars.
C’est en nombre croissant que les catholiques ont participé à la J.M.P. partout dans le monde.
Comme le Concile Vatican II ouvre leur Église à la dimension œcuménique, l’union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC) décide, en 1969, de se joindre à La J.M.P. Ainsi la J.M.P. a réussi à créer un mouvement œcuménique qui englobe toutes les confessions chrétiennes au plan mondial et dans lequel toutes les Églises sœurs ont un même poids. Aujourd’hui la J.M.P. est célébrée dans près de 180 pays. Ainsi, chaque année pendant 24 heures autour du monde, il y a toujours un groupe qui chante, prie et se laisse interpeller par la parole de Dieu.
La célébration pour le monde entier est préparée chaque fois par des femmes d’un pays différent : en 2008, elle nous est proposée par un groupe de chrétiennes du Guyana, pays peu connu situé sur la côte nord de l’Amérique du sud.
Pour les comités de préparation comme pour les participants, la richesse du partage œcuménique dans un dialogue ouvert permet la rencontre respectueuse de l’autre et la recherche d’une compréhension mutuelle.
La sagesse de Dieu renouvelle notre compréhension, tel est le thème en 2008.
Le comité du Guyana nous invite, avec le psaume 111, à découvrir la Sagesse de Dieu dans les merveilles de la création ; puis nous pousse à développer notre compréhension de la Sagesse, en ouvrant le livre de Job (28, 20-28). La visite de Jésus chez Marthe et Marie (Luc, 10,38-42) nous permet de comprendre que nous pouvons être à la fois comme les deux femmes : nous devons « être » et « agir ». Jésus, incarnation de la Sagesse divine, nous appelle à discerner ce qui est vraiment essentiel pour nous.
Jacqueline Bellon
A Avignon, vous êtes tous et toutes invités :
ce vendredi 7 mars de 18 h 30 à 20 h au temple Saint-Martial.
La prière préparée par les femmes du Guyana sera suivie d’un moment de partage : nous découvrirons leur pays, leurs recettes et leurs projets auxquels nous participerons par notre offrande.