Le chant et la musique au service de la liturgie

6 décembre 2007

Eglise d’Avignon n°34

Un numéro qui va permettre à toutes les personnes qui ont la charge de l’animation liturgique, de prendre des idées et réfléchir sur le service qu’ils rendent.

Le mot de la rédaction

Le psaume 150 nous dit : « Tout homme et toute femme sont appelés à chanter leur gratitude au créateur pour le don de la vie ». Saint Augustin voyait dans les instruments de musique des symboles des saints. Le Peuple des Dieu est figuré par les trompettes, les cymbales, les tympans, les cordes, les flûtes, l’ensemble des instruments
produisant des sons harmonieux. Chaque âme louant le Seigneur est une partie du choeur dont les chants montent vers lui, la musique la plus agréable au Seigneur.

La musique et le chant nous aident à progresser en communauté paroissiale, de vie, de prières dans cet « art de la prière », clé de la nouvelle évangélisation : "Il faut que l’éducation à la prière par le chant, la musique devienne en quelque sorte un point déterminant de tout souci pastoral. Combien il serait utile que, non seulement dans les communautés religieuses, mais aussi dans les communautés paroissiales, on s’emploie davantage à ce que tout le climat soit imprégné de prière !
Une journée de la communauté chrétienne, où l’on harmoniserait les multiples occupations de la pastorale et du témoignage dans le monde avec la célébration eucharistique est plus envisageable qu’on ne le croit habituellement"
(JP II. Le début du nouveau millénaire – n° 34)


La célébration de la liturgie est essentielle pour que l’Eglise vive et soit missionnaire. Elle est l’action de tout le peuple assemblé ; or le peuple ne peut se passer d’un certain nombre de services : « Dans l’assemblée qui se réunit pour la messe, chacun a le droit et le devoir d’apporter sa participation de façon diverse selon la diversité des ordres et des fonctions » dit la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR n 58).
« La contemplation du mystère de Dieu est la première forme de »participation active« du peuple de Dieu qui célèbre et qui prie, ne pouvant alors que »recevoir« la liturgie sans jamais prétendre la créer lui-même ou s’autoriser à la manipuler à sa guise, l’instrumentaliser » écrit le père Jean Philibert dans le dossier de ce numéro de EDA.

Cette réflexion nous conduit vers une ouverture des coeurs en ce temps de préparation
à la fête de Noël. Que nos célébrations soient à la gloire de Dieu dans l’unité, la diversité des talents reçus. Que nos coeurs chantent la venue du Sauveur dans nos vies. Que l’animation de nos assemblées se fasse dans le « OUI » de Marie, à l’écoute de l’Esprit qui fait de nous des instruments d’harmonie.

Marie-André Costa